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Divers facteurs influencent la santé dentaire de nos patients. Une interaction existe entre des facteurs nocifs et des facteurs protecteurs. Certains micro-organismes, le sucre, et certains comportements de régime alimentaire sont nuisibles à la santé dentaire, alors que la salive, l’hygiène orale, et la résistance des dents représentent un contre- poids protecteur.
Ces micro-organismes jouent un rôle principal dans le développement et la progression de la carie.
Les nombreux types de bactéries de la cavité buccale sont en équilibre soit globalement au sein de toute la bouche soit localement au niveau d'une niche donnée.
Le risque de développer une carie augmente si le nombre de certaines bactéries, essentiellement les Streptocoques mutans (SM) et les Lactobacilles (LB), s'élève alors que les facteurs protecteurs cessent d'accomplir entièrement leur tâche.
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La salive, produite par les glandes salivaires à la mastication, la déglutition et à la phonation, assure le maintien d'un pH physiologique, d'une activité antibactérienne et d'un environnement ionique de la bouche.
La possibilité de mesurer le débit salivaire, le pH et pouvoir tampon de la salive et la septicité en bactéries Streptococcus mutans (SM) et Lactobacilles (LB) existe à travers 3 examens, disponibles au cabinet du docteur Benjamin MORATO.
Ces 3 examens peuvent être réalisés simultanément sur un seul «prélèvement» de salive au cours du Bilan Bucco Dentaire de votre enfant et permettent une approche de cette cario-susceptibilité individuelle.
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Le pH et le pouvoir tampon :
La mesure du pH et pouvoir tampon de la salive a une valeur prédictive certaine et participe à l'identification du patient à risque carieux.
Le pH salivaire sain est normalement entre 7 et 7,6. La consommation de sucres fermentescibles provoque la chute de ce pH : la destruction des sucres par certaines bactéries conduit à la production rapide d'acides qui passent dans la salive.
Cette acidité est favorable à l'initiation du processus carieux, à travers l'installation d'un environnement favorable aux bactéries cariogènes acidophiles (qui aime l’acidité) et contribue aussi à la déminéralisation des tissus dentaires et au processus d'érosion.
La chute du pH (salive plus acide) dépend du type de sucre, de sa rétention en bouche (temps passé dans la bouche), de la flore (les bactéries), de l'acidité de l'aliment, de la fréquence d'ingestion, etc.
La salive a la capacité de tamponner cette acidité, ramenant progressivement le pH vers la normalité.
La septicité en bactéries :
Une flore bactérienne SM ou LB supérieure à 100 000 (10^5) CFU (Unités de Colonies Formées) signe un risque carieux élevé.
Conclusion :
Les tests salivaires ne peuvent à eux seuls garantir le diagnostic du terrain carieux.
Pour l'évaluation du risque carieux, l'anamnèse (questionnaire médical lors du premier rendez-vous), l'examen clinique, l'examen radiographique, l'interrogatoire diététique et héréditaire, et les examens de laboratoire supplémentaires doivent tous être considérés face à cette maladie multi-factorielle (plusieurs causes possibles).
Lorsqu'ils mettent en avant un risque carieux, ces résultats conduisent à des recherches supplémentaires, ils peuvent amener à des recommandations et à des prescriptions, ils orientent les attitudes thérapeutiques individualisées et aident à mettre en place la dentisterie prophylactique individualisée (DPI) par la mise en place du PROTOCOLE DE PROPHYLAXIE dans notre cabinet par exemple.
Les tests salivaires permettent un contrôle du suivi de santé en permettant un diagnostic précoce de contamination.
Date de la dernière modification, mise à jour de cette page: le 18/02/2018