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L'interception orthodontique

La phase orthodontique d'interception constitue le premier niveau d’intervention d’un traitement d’orthodontie.

Elle commence dès 3 ans dans notre cabinet (voir poster "pourquoi l'orthodontie commence dès 3 ans")

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Il s’agit, de ce qu’on appelle plutôt une phase d’orthopédie dento-faciale, durant laquelle le praticien va tenter de restaurer les conditions normales d’un développement harmonieux et équilibré des arcades dentoalvéolaires déjà perturbées par la présence de dysfonctions et de malpositions dentaires.

Durant cette étape, il peut être fait appel à des spécialités complémentaires telles que l’orthophonie, la kinésiologie, l'ostéopathie ou encore la posturologie.

La phase d'interception en orthodontie peut se situer entre l’âge de 3 ans (plus tôt encore pour certains) et l’âge de 11-12 ans à partir duquel elle se justifie moins car l’apparition des canines définitives correspond généralement, au niveau des mâchoires, à la fermeture de suture et à la fin de la possibilité d'une sollicitation efficace de la croissance à leur niveau pour les dysmorphoses.

En revanche, une prise en charge des troubles fonctionnels peut toujours être réalisée si l’enfant présente toujours des dysfonctions (non traitées plus tôt ou résiduelles).

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L’orthodontiste pourra ainsi, avec la parfaite collaboration du patient et l'emploi d'appareils amovibles ou fixes souvent appelés "fonctionnels" :

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  • réduire les articulés croisés latéraux profonds limitant la croissance transversale du maxillaire et provoquant des déviations mandibulaires avec déplacement du menton d'un coté ou de l'autre.

  • réduire les verrouillages antérieurs de la croissance sagittale des mâchoires provoqués par les inversions dentaires (les incisives inférieures se plaçant en fermeture buccale devant les supérieures) ou par la supraclusion (les incisives supérieures recouvrant beaucoup trop les incisives inférieures)

  • intervenir sur le développement des maxillaires supérieures et inférieures.

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Voir poster: www.préventiondentaire.fr

 

Agir tôt sur certaines dysfonctions peut être bénéfique quand on sait notamment que :

  • le décalage antéro-postérieur, entre incisives supérieures et inférieures, autorise, déjà dès 6 à 7 mm, l’interposition de la lèvre inférieure lors de la déglutition, cette interposition peut provoquer l’accentuation parfois spectaculaire de la malposition initiale.

  • la béance incisive, caractérisée par l’absence totale ou partielle de recouvrement des dents du bas par les dents du haut, autorise la pulsion vers l’avant de la langue qui, en sortant de la cavité buccale, assure, par la même occasion, l’auto-entretien de la malformation ; la langue est la principale responsable d’un certain nombre de problèmes orthophoniques d’élocution / articulation.

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Après stimulation de la croissance, interception des troubles fonctionnels et récupération optimale des conditions d'équilibre, une évolution la plus correcte possible des dents définitives peut être espérée dans un environnement devenu ainsi plus adéquat et évite ainsi, dans certain cas, la nécessité d’appareillage fixe ( multi-attache « bagues ») vers 12-13ans (présence de toutes les dents définitives).

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Pour satisfaire toutes les exigences du patient, une prise en charge précoce n’exclut cependant pas le recours à un appareillage fixe supplémentaire pour peaufiner l'alignement dentaire et les relations entre les arcades (cette dernière phase d'orthodontie est adressée chez d'autres orthodontistes).

Date de la dernière modification, mise à jour de cette page: le 03/06/2020

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